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Quand la naturopathie et le massage Tuina vient en aide aux allergies saisonnières

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Les allergies saisonnières, appelées plus aussi rhumes des foins, sont très fréquentes et sont observées à certains moments de l’année. Principalement au printemps, mais aussi en été ou encore en automne, elles varient en fonction des allergènes, notamment les pollens (type d’allergie qui a doublé en 10 ans et qui toucherait 20 à 30 % de la population française) ou les graminées qui virevoltent dans l’air en ces périodes.

Souvent, la saison des allergies commence dès le mois de janvier avec les pollens de bouleaux et de noisetiers, puis cela continue avec les pollens de frênes en avril, ainsi que les graminées de mai à août en fonction des régions.

Lequel d’entre nous ne connaît personne qui systématiquement, à chaque bouleversement climatique comme le passage de l’hiver au printemps, voit ses yeux rougir avec une forte irritation, des larmoiements, des éternuements, le nez qui coule ou encore une éruption cutanée souvent prurigineuse (qui démange) ? Bien entendu, ces symptômes diffèrent selon les personnes et l’intensité de la crise : elle peut aller jusqu’à une obstruction nasale très handicapante pour les jeunes enfants, des infections du conduit de l’oreille (otites), des sinusites, des paupières gonflées, des crises d’asthme allergique avec une respiration sifflante voire des œdèmes ou des crises d’urticaire géantes.

Les allergies sont causées par un dérèglement du système immunitaire qui réagit de manière excessive à un élément, appelé allergène. Ainsi agir sur la muqueuse intestinale et le microbiote permettra donc de renforcer le système immunitaire et de lui donner la force de combattre et de résister à l’antigène.

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Bien que des traitements comme la désensibilisation, les antihistaminiques et les corticoïdes puissent soulager les symptômes, ils ne résolvent pas la cause sous-jacente, qui est l'excès de réaction du système immunitaire. Environ 7 à 8 % des adultes et 15 à 20 % de la population souffrent d'allergies aux pollens.

Il est bon de savoir que notre foie : organe majeur de notre santé/vitalité authentique, est en cause.

Il joue un rôle crucial en filtrant environ 2 400 litres de sang, dont 30 % de l’artère hépatique (issue de la grosse aorte provenant du ventricule gauche du cœur) et 70 % par la veine porte (provenant de l’intestin). Cela souligne l'importance de notre intestin et de son contenu, influencés par notre alimentation et la composition de notre flore intestinale. Tout ce qui passe dans l'intestin va au foie, et nous sommes responsables de ce que nous y mettons. Si l'alimentation est composée de produits biologiques, crus et compatibles avec notre physiologie, le foie reçoit des éléments bénéfiques pour la santé. En revanche, des aliments raffinés, trop cuits, de l'alcool, des médicaments et des contaminants comme les perturbateurs endocriniens sont moins compatibles avec une santé optimale.

Les solutions pour vous aider naturellement

Quelques conseils hygiéno-diététiques que vous pouvez déjà mettre en place :

  • Prenez une douche chaque soir et changez de vêtements quotidiennement.

  • Gardez les fenêtres de la voiture fermées et évitez la climatisation.

  • Adoptez un régime hypotoxique, adapté à nos besoins cellulaires pour ne pas perturber le foie.

  • Limitez au maximum la consommation d'alcool.

  • Privilégiez les aliments biologiques pour éviter les engrais chimiques.

  • Consommez davantage d'aliments crus (crudités et jus de légumes crus) pour leurs vitamines, oligo-éléments et enzymes antioxydantes et antihistaminiques.

  • N'oubliez pas les condiments crus comme l'ail et l'oignon, riches en quercétine, un puissant antioxydant et antihistaminique.

 

L'accompagnement en naturopathie

 

Régénérer et drainer le foie et la flore intestinale

Le foie étant en permanence sollicité et souvent très congestionné par un apport trop important de déchets qu'il convient de le régénérer dans un premier temps grâce à certaines plantes (desmodium ascendens, chardon-Marie et le Chrysantellum americanum, le macérât glycériné, la teinture mère ou encore les infusions ou décoctions)
Ensuite, il est nécessaire de drainer le foie. Certaines plantes sont indiquées pour effectuer ce travail hépatique, comme les plantes culinaires amères telles que le pissenlit, le radis noir, l’artichaut, le romarin, l’ail des ours ou des plantes médicinales telles que le boldo, le fumeterre, la gentiane…

De plus la bouillotte chaude posée 20 min sur le foie après un repas reste intéressante, elle favoriserait l'évacuation des toxines.

Améliorer la flore intestinale, première barrière immunitaire

Dès la naissance, notre microbiote intestinal joue un rôle clé dans le développement du système immunitaire. Chaque individu possède un profil unique de microbiote, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. En effet, une muqueuse intestinale perméable laisse passer des substances toxiques dans l’organisme, et créée ainsi un terrain inflammatoire, propice aux allergies. Les probiotiques, des micro-organismes vivants, favorisent l’équilibre de la flore intestinale et renforcent le système immunitaire. Il est aussi recommandé de limiter ou de supprimer les produits laitiers, les sucres et le gluten, qui peuvent déclencher des allergies, notamment les céréales comme le seigle, l'avoine, le blé et l'orge.

Le mode de naissance influence la qualité du microbiote intestinal, avec un accouchement par voie basse favorisant une flore bactérienne plus riche que la césarienne. L'alimentation du bébé a également un impact : l'allaitement au sein aide à installer des bactéries bénéfiques. En revanche, les antibiotiques, qui détruisent les bonnes bactéries, perturbent le microbiote en laissant place aux bactéries pathogènes. Agir sur la muqueuse intestinale et le microbiote permet de renforcer le système immunitaire et de mieux résister aux antigènes.

Les plantes adaptogènes

Il existe également des plantes pour contrecarrer ces allergies saisonnières.

L’oignon (particulièrement l’oignon rouge) contient de la quercétine, un flavonoïde et qui agit comme antihistaminique (inhibiteur de la libération de l’histamine par les basophiles et mastocytes, catégories de globules blancs - responsables des éternuements et des démangeaisons) et anti-inflammatoire.

N’omettons pas également le romarin ainsi que le plantain, plantes antihistaminiques et anti-inflammatoires par excellence. L’ail et les brocolis sont aussi des éléments à consommer régulièrement mais attention, il convient de les consommer crus !

Le cassis est également une plante dite « cortisone-like », à consommer sous forme de bourgeons.

Penser aux oligo-éléments

Le zinc et le cuivre possèdent des propriétés anti-inflammatoires et immuno-modulantes

Les solutions générales

Des solutions à portée de tous pour tout type d'allergie

Aérer et nettoyer

Il est recommandé d'aérer son intérieur au moins 30 minutes chaque jour, de préférence le matin lorsque la pollution extérieure est plus faible et par temps calme. Cela permet de renouveler l'air et d'éliminer les toxines et poussières. Les pièces chaudes et humides comme les salles de bains et cuisines sont propices aux moisissures, il est donc important de les aérer et de les nettoyer régulièrement avec du vinaigre blanc. Il est aussi conseillé d'éviter les produits ménagers toxiques et les aérosols, en optant pour des produits biologiques. Les moisissures peuvent aussi se développer sur la terre des plantes et les VMC, il faut donc les nettoyer fréquemment.

Les acariens

Aérer régulièrement réduit la présence des acariens, qui préfèrent les environnements chauds, humides et sombres, comme les chambres à coucher. Maintenir une température de 18°C aide à les éloigner. Il est important de changer les draps chaque semaine, de secouer et aérer les oreillers quotidiennement, d'aspirer et de retourner les matelas fréquemment. L'aération et l'entrée de lumière du jour diminuent les acariens, responsables d'environ 45% des allergies, et peuvent aussi envahir les tapis, moquettes, rideaux et peluches.

Se prémunir des allergènes extérieurs

Il existe des calendriers de pollinisation et de pollution qui indiquent la qualité de l'air, la présence de pollens et les émissions polluantes. Avant de sortir, il est utile de vérifier ces calendriers pour éviter les pics de pollution et de pollens. Après être allé dehors, il est recommandé de changer de vêtements, rincer ses cheveux, ne pas faire sécher le linge à l'extérieur, éviter de tondre la pelouse, et garder les vitres de la voiture fermées pendant les périodes de pollinisation.

Les autres allergies

Pour les allergies alimentaires, la seule solution est l'éviction totale de l'aliment allergène, bien que l'identification du coupable soit souvent difficile. Les additifs alimentaires, que l'organisme ne reconnaît pas, sont fréquemment responsables des allergies. La cuisson réduit généralement le pouvoir allergisant des aliments. La même approche s'applique aux médicaments, où il est essentiel de repérer la substance allergène. Le tabac, quant à lui, aggrave les allergies, en particulier les allergies respiratoires.

Les solutions naturelles

L’alimentation et les compléments alimentaires

  • Mettre en place une alimentation anti-inflammatoire est un préalable incontournable.

  • Les aliments riches en oméga-3 seront donc à l’honneur avec petits poissons gras (maquereaux, sardines, harengs, anchois) et huiles de noix, lin, cameline, chanvre ou colza.

  • Éviter tout aliment qui occasionne de l’inflammation, soit les produits laitiers et à base de gluten. Limiter également les produits non biologiques. De fait les additifs, pesticides et Cie sont possiblement à l’origine de certaines allergies.

  • Les aliments riches en quercétine comme l’ail, l’oignon, les poivrons jaunes, les brocolis ou encore les câpres ont des vertus anti-inflammatoires naturelles.

  • Les œufs de caille sont une grande source de bienfaits notamment en ce qui concerne les allergies. Il est possible de faire une cure, en général de 7 semaines d’œufs crus de caille. On les trouve également sous forme de complément alimentaire, souvent plus adaptés à un régime alimentaire équilibré.

  • La vitamine D est indispensable. En effet, elle participe à une bonne immunité et elle diminue les réactions inflammatoires. La plupart des individus en sont carencés.

  • Le curcuma est un antioxydant et un anti-inflammatoire naturel. Il contient de la curcumine qui contribue à renforcer le système immunitaire.

  • L’ortie est une plante reminéralisante et fortifiante de système immunitaire. Elle a une action antihistaminique naturelle. On peut la prendre sous forme de tisane, trois fois par jour.

  • La nigelle est une plante dont les pharaons disaient « qu’elle soigne tout sauf la mort ». C’est également une plante fortifiante du système immunitaire. On l’utilise en interne sous forme de gélules ou en externe sous forme d’huile pour soulager les muqueuses inflammées.
     

La gestion du stress

Le stress aggrave les allergies en intensifiant les symptômes et en prolongeant leur durée. Il est essentiel d'apprendre à le gérer à l'aide de plantes adaptogènes, de fleurs de Bach, Les huiles essentielles apaisantes comme la lavande, le ravintsara et la camomille romaine, qui ont des effets antiallergiques et calmants, sont également utiles. Des techniques comme la cohérence cardiaque, la sophrologie et le yoga peuvent aider à réduire le stress. De plus, un stress chronique affecte le microbiote intestinal et affaiblit le système immunitaire, ce qui impacte négativement les allergies.

Exercice physique

Une activité physique régulière et adaptée diminue l’état de stress et favorise une bonne oxygénation du sang. Ce processus entraîne une meilleure élimination des toxines et favorise une meilleure immunité. Par contre il est conseillé d’adapter l’exercice à l’allergie et de ne pas la pratiquer en extérieur au moment des pollens. 


    En résumé, la naturopathie conseille de régénérer le foie, d'améliorer la flore intestinale et de
    réduire le stress pour mieux gérer les allergies respiratoires.

 

L'accompagnement en médecine traditionnelle chinoise avec le Massage Tui Na

  • En prévention : en automne (saison opposée au printemps) et en hiver, grâce au massage sur différents méridiens, il est possible de travailler le terrain. Dans ce cas, on accompagne et on renforce en douceur les capacités naturelles du corps à produire du qi défensif et à le diffuser dans l’organisme. Cette approche inclut souvent un traitement de l’état de fatigue et des troubles digestifs.

  • En crise : le massage Tui Na va renforcer les poumons et activer le bouclier du corps pour mobiliser et diffuser le qi défensif. Il va également apaiser le nez, les yeux et la gorge. L’objectif est de mobiliser le corps afin qu’il se défende rapidement. Différents outils peuvent être utilisés, tels que le guasha ou le moxa.

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